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:cdh:
LeDa
08-11-2020 à 22:31
Pas de chroniques
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Les Techs
Thibaut3000
07-12-2020 à 20:18
Pas de chroniques

Auteur: Arthemys

Tant de haine, tant de confusion, tant de silences.

La ville était rapidement devenue un endroit ou même des frères capuches se battaient entre-eux. Ce spectacle était pitoyable, un peu comme de regarder une fouine tenter de s'orienter dans l'outre-monde. D'un côté il y avait Emma et Leedo, qui dictaient la marche a suivre, sur un ton que plusieurs déploraient. De l'autre, Olysta, Yanhamu qui se révoltaient peu a peu.

Malgré qu'elle n'ait jamais apprécié Yanhamu plus que ca, probablement du a son accent suffisant, elle ne faisait rien. Elle constatait, prenait de petites notes dans son cahier blanc. Une phrase était apparue il y a trois jours, un message pâle, insufflé par une voix venant des morts.
- Ne les écoute pas Arthé ....

Elle ne parlait a personne, ne prenait pas part aux débats houleux sur les chantiers, les expéditions, etc ... Elle avait décidé de se faire discrète, dans son intérêt. Elle sentait des regards peser sur elle, mais qu'attendaient-ils d'elle ? La ressemblance était si frappante que ca ?

Pourtant ...

Arthémys passa ses doigts dans sa chevelure noire bouclée, beaucoup plus court que les siens. Elle était si différente, si opposée. Rien ne l'affectait, rien ne la décontenançait, rien ne la touchait ...rien ... sauf de lire ses mots, dans le cahier blanc. C'est la seule qui réussissait a la encore a l'atteindre un tant soit peu.

- Je te hais ...

Virgil croassa de désapprobation a ces mots, sortant Arthémys de ses pensées. Toujours la a veiller au grain celui-la. Elle s'empara de son sac et se faufila en ville, parmi les hordes, en silence.


Elle déposa le résultat de son sac en banque, comme a l'habitude. Quelque chose n'allait pas, le vent était lourd, comme le silence qui règnait en ville. Elle prit discrètement un couteau et le glissa sous sa cape. A peine qu'elle eu fait trois pas, qu'une ombre lui fit sentir sa présence. Cette sensation la faisait frissonner, a tout coup.

Elle suivit la direction de son frère de l'ombre, en silence, la main sur le pommeau du couteau, prête a s'en servir.

-Range ca fillette ...

Yanhamu. Olysta. Ara. Kazzu. Emi. Et d'autres inconnus du bataillon. Pas un mot ne fut prononcé, un simple regard. Au fond d'elle elle sut. Un étrange rictus se dessina sur ses lèvres.

Ils quittèrent tous la tente, en silence. Un cliquetis se fit entendre, faiblement. Quelques coups de marteau étouffés. Quelqu'un sortit de la tente de Leedo, la trainant par le cou avec la chaine, baillonnée. Elle ne se débattit même pas quand la chaine passa dans la potence et qu'on la souleva du sol. Elle pendait la, se balancant au vent doucement.

Une deuxième chaîne, on alla chercher Emma dans sa tente, la laissant hurler a plein poumon et vociférer a outrance. Ils eurent du mal a la stabiliser pour passer la cvhaine a la potence. Elle se débattait comme un chat dans l'eau, le regard empreint de folie. Elle réussit a foutre un solide coup de pied a Oly, qui tomba sur le cul, abasourdi. Arthémys s'approcha en silence d'Emma et lui posa une main sur l'épaule, rivant ses yeux émeraude au fond de ceux de la femme.

- Pour tout le mal causé a ma soeur ...

Elle enfonca le poignard jusqu'a la garde dans le ventre de Emma. Celle-ci, sous le choc cessa de bouger. Arthé en profita pour passer la chaine correctement et tira l'autre bout de toutes ses forces. La diablesse se débattait avec le peu de forces restantes, Arthémys sentait ses bras trembler sous le poids. Virgil croassa de plus belle, comme pour lui rappeller son sermon. Elle serra les dents et tenu bon, jusqu'a ce qu'Oly lui pose la main sur l'épaule, lui signifiant que c'était la fin.

Elle se dirigea vers sa tente, faiblement, épuisée. Son sac était lourd, si lourd. Le poids a l'intérieur de celui-ci rappellait celui d'Emma au bout de la chaine. Mais ce n'était pas Emma, mais ce qu'elle avait trouvé plus tot, et confié a Leedo il y a quelques jours. Elle l'avait récupéré...

Ses mains brulaient, blessées. La chaine lui avait coupé la chair, elle souffrait.

Elle s'affalla sur son lit, ses mains enroulées d'un linge humide. Cette nuit la, elle fit plusieurs cauchemars, plus inquiétants les uns des autres, serrant contre elle son cahier blanc. Elle avait chaud, si chaud, la fièvre la gagnait peu a peu